Warren Kinsella et le programme des commandites

Publié le par Bureau des Affaires Louches

Dossier Warren Kinsella -partie 4

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Maintenant, M. Kinsella n’est pas qu’un être qui, en vieillissant, a fini par s’empêtré dans ses propres contradictions, comme une bonne partie du commun des mortels. C’est aussi un individu qui joua un rôle dans l’un des plus gros scandales politiques de toute l’histoire du Canada, soit l’affaire du programme des commandites. C’est d’ailleurs ce qui explique l’intérêt particulier que lui porte le BUREAU DES AFFAIRES LOUCHES.

Il est vrai que Warren Kinsella avait quitté le cabinet du ministre de Travaux publics et Services Gouvernementaux Canada (TPSGC) avant même que ne débute l’incroyable orgie de dilapidation de fonds publics et de graissage de pattes des amis libéraux qui donnera lieu au scandale des commandites. Mais il jouera cependant un rôle de premier plan lorsque le régime libéral décida de réorganiser la publicité gouvernementale.

Dans son rapport rendu public le 1er novembre 2005, le juge Gomery fait remarquer que M. Kinsella était dans le décor lorsque qu’apparurent les premiers problèmes associés à la gestion opaque du légendaire Joseph-Charles (dit « Chuck ») Guité, personnage clé du scandale qui était alors directeur général du Secteur de la publicité et de la recherche sur l'opinion publique (SPROP) :

« L’indépendance de la section de M. Guité et l’absence de reddition de compte sur ses activités à son supérieur immédiat remontent à l’époque où M. Dingwall était ministre de TPSGC. (…) À l’époque, M. Guité discutait directement avec M. Dingwall et avec son chef de cabinet, Warren Kinsella, de la formulation de la nouvelle politique qui devint l’Appendice Q. » (15)

Lors de son témoignage devant Gomery, M. George Clermont, qui fut président de Postes Canada de 1993 à 1999, accusa sans détour M. Kinsella d’avoir fait preuve d’ingérence dans la gestion des contrats de publicité du gouvernement. Selon M. Clermont, dès l’arrivée au pouvoir des libéraux de Chrétien, M. Kinsella avait entrepris de faire pression sur lui pour influencer le choix des agences de publicité. « Une semaine après la mise en place du gouvernement—c’était à l’époque de M. Dingwall qui était ministre responsable, son adjoint Kinsella m’a téléphoné pour dire : « Il faut changer d’agence » », raconta M. Clermont. (16)

Selon lui, M. Kinsella voulait que Postes Canada choisisse la firme BCP, une agence de publicité qui, de 1995 à 2003, récolta des contrats gouvernementaux sans appel d’offres totalisant 65,7 millions$. Incapable de tolérer davantage le harcèlement du personnel de TPSGC, M. Clermont téléphona à M. André Ouellet, alors ministre aux Affaires étrangères et futur grand patron de Postes Canada, pour se plaindre. « Est-ce que tu peux demander à Dingwall et compagnie de se calmer et d’arrêter les demandes incessantes? », avait demandé le haut fonctionnaire excédé à M. Ouellet.

Après le référendum sur la souveraineté de 1995, Kinsella fit à nouveau preuve d’ingérence dans les affaires relevant des fonctionnaires en adressant, le 23 novembre, une note de service à deux sous-ministres de Travaux publics, dans laquelle il recommandait de « mettre en place un dispositif centralisé pour l’achat et la coordination des produits de publicité, de la recherche sur l’opinion publique et de communication » et proposa que ce nouveau programme soit dirigé par nul autre que « Chuck » Guité, qui fait aujourd’hui l’objet de plusieurs accusations criminelles de fraude en rapport avec le dossier des commandites. Bravo Warren ! (17)

En quoi la note de service de M. Kinsella était-elle déplacée ? Parce que Warren Kinsella n’était pas un fonctionnaire ordinaire mais bien un membre du personnel politique du gouvernement libéral. Contrairement aux fonctionnaires, dont l’emploi est protégé par leur convention collective, les membres du personnel politique sont totalement à la merci du cabinet du premier ministre et peuvent être démis de leur fonction à n’importe quel moment. Parce qu’ils ne jouissent pas l’indépendance nécessaire, le personnel politique ne peut donc pas, en théorie, dicter aux fonctionnaires comment ils doivent gérer leur ministère.

Dans son rapport, le juge John Gomery constata que le vœu exprimé par M. Kinsella dans sa note de service du 23 novembre 1995 fut exaucé puisque Guité se vit confier l’entière responsabilité du programme des commandites l’année suivante. Le magistrat fit également remarquer que l’organisme qui assurera la gestion du programme des commandites à partir de novembre 1997, soit la  Direction générale des Services de Coordination des Communications, « représente presque exactement le regroupement de fonctions qu’avait recommandé Kinsella deux ans auparavant. »(18)

Un petit peu plus, et le juge Gomery attribuait des copyrights à Kinsella pour cette ingénieuse trouvaille que fut le programme des commandites !

Et que fait M. Kinsella après son départ du cabinet de Travaux publics Canada ? Il se joint à une importante agence de publicité de Vancouver, la société Palmer Jarvis Communications, à titre de conseiller juridique !

Au moment où M. Kinsella entreprend sa nouvelle carrière, la société Palmer Jarvis entretenait depuis 24 ans une relation d’affaire avec la chaîne de fast-food McDonald’s, une multinationale universellement détestée par les punks du monde entier !

En fait, McDonald’s avait même été le premier client de la défunte firme Trend Advertising, l’ancêtre de Palmer Jarvis qui avait été fondée en 1969 par un disc-jockey du nom de Red Robinson. Trend Advertising deviendra Palmer Jarvis en 1974. (Ce n’est qu’en 2000 que Palmer Jarvis perdu son contrat de publicité avec McDonald’s, au profit de la firme québécoise Cossette Communications.) (19) En 1997, Palmer Jarvis fut achetée par l’agence de publicité américaine DDB, qui s’occupe de la publicité de McDonald’s aux États-Unis (décidément…) (20)
Bien entendu, Palmer Jarvis profita, elle aussi, de l’argent du programme des commandites. En 2002, lorsque le ministre des Travaux publics annonça avoir entrepris une vérification de 126 des 721 dossiers de commandites couvrant la période de 1997-2000, on comptait parmi eux six dossiers se rapportant à des contrats signés avec Palmer Jarvis Advertising. (21)

En 1996/1997, Palmer Jarvis avait fait partie d’un groupe de cinq agences de publicité qui s’étaient partagé la coquette somme de 690 000$ pour la conception et l’essai du logo du Bureau de l’Information du Canada, un organe de propagande pro-fédéraliste. Palmer Jarvis avait alors reçu 50 000$ du gouvernement fédéral pour sa participation à l’élaboration du logo qui, comble de ridicule, ne fut jamais utilisé ! (22)

En 1997, Palmer Jarvis s’était même associée à la désormais célèbre firme Groupaction pour décrocher un contrat de publicité auprès de Pêches et Océans Canada/Garde côtière canadienne. (23) Rappelons que c’est Jean Brault de Groupaction qui avait dévoilé la « recette miracle » pour accumuler les contrats de commandites et de publicité avec Ottawa. Il s’agissait « de porter une bonne écoute aux demandes que le Parti pouvait nous faire », expliquait M. Brault en faisant référence au PLC. (24)

Même si la participation de Palmer Jarvis au programme des commandites fut assez marginale, il n’en reste pas moins qu’on reconnaît ici les mêmes ingrédients qui avaient constitué la « recette magique » qui permis aux agences Groupaction, Lafleur et Groupe Everest et autres de s’enrichir à volonté. Une « recette » que l’on peut résumer de la façon suivante : graisser la patte du Parti libéral, et il graissera la votre. Ainsi, Palmer Jarvis, reçu 1 775 210 $ du programme des commandites entre 1997 et 2001 alors que cette même firme versa un total de 125 490$ au Parti libéral du Canada, entre 1993 et 2003. (25)

Warren Kinsella et la commission Gomery :
Un rendez-vous manqué

Quand Warren Kinsella parle du juge Gomery sur son blog, il met des guillemets autour du mot « juge ». Voilà qui résume bien le peu d’estime qu’éprouve M. Kinsella à l’égard du désormais célèbre magistrat.  Pour lui, il est clair que la commission Gomery est tout à fait étrangère à l’application de la loi et n’est qu’un instrument servant de règlements de compte politique.

M. Kinsella a sans doute été habitué pendant trop longtemps à analyser la politique canadienne en fonction de la seule rivalité Martin-Chrétien. Il semble oublier qu’en février 2004, le peuple canadien n’était pas de très bonne humeur lorsqu’il appris ce que la vérificatrice générale Sheila Fraser avait découvert au sujet du programme des commandites.
 
Qu’à cela ne tienne, comme tout bon loyaliste du clan Chrétien, M. Kinsella n’a jamais pardonné au premier ministre Paul Martin d’avoir prit la décision de créer la commission Gomery. En fait, il semble que dans la tête de M. Kinsella, toute décision prise par son ancien boss, M. Jean Chrétien, ne peut être que bonne et digne des meilleures louanges, tandis qu’à l’inverse, toute décision prise par son éternel rival et successeur, M. Paul Martin, ne peut être que mauvaise et critiquable en soi.  

Les entrevues que le juge Gomery accorda aux médias à la fin de l’année 2004 fourniront en masse de munitions à M. Kinsella pour continuer à tirer à boulets rouges sur la commission d’enquête sur les  commandites. À cette occasion, M. Gomery avait entre autres qualifié de « small town cheap » (commérage de village) les propos de M. Chrétien au sujet des balles de golf affichant sa signature qu’il distribuait à différentes personnalités, incluant des chefs d’État.

Pour les partisans de M. Chrétien, de tels propos constituait un crime de lèse-premier ministre sans précédent de la part d’un juge en exercice. La riposte du clan Chrétien ne se fit donc pas attendre. Le 11 janvier 2005, Me David Scott, un avocat représentant M. Chrétien, annonça au juge Gomery que son « très honorable » client était en train d’envisager de demander la récusation du magistrat en raison de ses propos tenus à l’égard de l’ancien premier ministre libéral lors des entrevues aux médias. En réponse à cette critique, M. Gomery présenta ses excuses.  

Le fameux « spin doctor » passa lui aussi sous le mode attaque. Pour M. Kinsella, qui avait déjà écrit sur son blog, la veille, que M. Gomery s’était rendu coupable d’avoir déjà préjugé des conclusions de son enquête en tenant de tels propos, les excuses du magistrat sont insuffisantes.

La même journée, il révèle ensuite sur son blog qu’un de ses amis journalistes vient de lui apprendre que son nom figurait sur la liste de témoins à venir. M. Kinsella y voit alors une nouvelle preuve que le juge Gomery  a permit à sa commission d’enquête de se laisser rabaisser au rang de farce. « Des journalistes qui savent qui est sur la liste des témoins avant les témoins eux-mêmes, c’est une putain de joke », écrit-il.

Plus tard, au cours de la même journée, M. Kinsella écrit qu’il vient d’être informé par son avocat qu’il est convoqué pour témoigner devant la commission Gomery le 21 janvier prochain. Il se demande alors si quelqu’un à la commission Gomery serait en train de lire son blog. Or, Warren Kinsella joue les vierges offensées alors qu’il sait très bien que son nom a été déjà prononcé à plusieurs reprises lors de certains témoignages—notamment celui de Mme André Larose, M. Ranald Quail, et de l’incontournable « Chuck » Guité—entendus par le juge Gomery durant l’automne 2004.

Croit-il sincèrement que le personnel de la commission d’enquête n’a rien de mieux à faire que de consulter son blog sur internet afin de déterminer de l’ordre des témoins à être entendu ? Croit-il réellement que la terre tourne autour de son petit nombril, ou est-ce que c’est le stress et l’anxiété provoquée par son assignation à témoigner sur l’affaire des commandites qui lui a fait perdre momentanément le sens des réalités ? Seul lui peut y répondre.

Et comment M. Kinsella appréhende-t-il son passage devant la commission d’enquête qu’il qualifie lui-même de « cirque » ? Le volubile blogueur écrit que si le juge Gomery (qu’il surnomme le « Kenneth Star du Nord » en référence au procureur américain qui s’était acharné à cuisiner le président Bill Clinton sur ses petits jeux sexuels avec sa secrétaire Monica Lewinsky) n’a pas encore perdu sa job d’ici la semaine prochaine, il attendra avec plaisir de le moment de le voir face à face. « Le plus tôt sera le mieux », rajoute même M. Kinsella, se voulant frondeur.

Dans les jours qui précéderont son témoignage, persévéra dans ses attaques contre la commission d’enquête. La veille de son témoignage, il s’en prend à Me Bernard Roy, le principal procureur de la commission Gomery, dont il évoque son passé à titre de « superviseur de la machine à patronage des conservateurs » et de chef de cabinet du gouvernement Brian Mulroney, qu’il dépeint comme étant « le régime le plus corrompu depuis la Confédération ». 

M. Kinsella offre aussi un avant-goût de son témoignage à venir : « J’espère beaucoup que j’aurai l’opportunité de décrire comment—sous la direction de Jean Chrétien—nous avons radicalement sabré dans les dépenses en publicité, créé pour la première fois dans l’histoire canadienne un processus compétitif pour la publicité et les sondages et congédié les habitués politiques que le parti de Bernard Roy avait installés dans la bureaucratie pour faire des achats. Mais me laisseront-il le dire ?»

Toutefois, M. Kinsella, qui, rappelons-le, est aussi avocat de profession, n’est certainement pas sans savoir que la commission Gomery ne le laissera pas se servir de son témoignage pour en faire une tribune politique destinée à chanter l’évangile libérale selon Jean Chrétien et diaboliser les conservateurs. Mais le point n’est pas là.

La journée même de sa comparution à la commission Gomery, il commente à nouveau sur son blog le témoignage qu’il est sur le point de rendre. Alors qu’il n’a même pas encore prêté serment, M. Kinsella se dépeint déjà comme une éventuelle victime de censure en prédisant que le procureur de la commission Gomery ne ménagera aucun efforts pour le faire taire :

« Je m’attends pleinement à ce que le compétent avocat Neil Finkelstein va travailler en temps supplémentaire pour m’empêcher de dire quelque chose de très vaguement positif à propos de ce que MM. Chrétien, Dingwall et Kinsella ont fait en 1994 et en 1995. Mais, une fois de plus, cela prouvera ma critique centrale de ce cirque judiciaire, n’est-ce pas ? Et, comme vous le savez tous, cela n’arrêtera pas votre ami Warren de dire ce qu’il a à dire—dans le corridor aux médias après coup, ou sur ce petit site web. »
 
Malgré les attentes qu’il suscita en déployant une telle surenchère verbale sur son blog, le match de titans opposant Warren Kinsella  à la commission Gomery n’a tout simplement pas eu lieu. Le juge Gomery, qui, habituellement, n’a aucune pudeur à intervenir dans les interrogatoires des témoins, souvent avec une approche beaucoup plus confrontationnelle que celle des procureurs de sa propre commission, est soudainement resté silencieux et n’est jamais intervenue à aucun moment durant son témoignage.

Quant à Warren Kinsella, voici comment la journaliste Isabelle Rodrigue, de l’agence Presse Canadienne, décrivait son témoignage : « S’il vocifère sur Internet, M. Kinsella avait des allures d’agneau une fois assis dans la chaise du témoin. Non seulement il n’a pas osé répéter ce qu’il véhicule sur le Web devant le procureur de la Commission, mais il ne l’a pas fait non plus devant les journalistes qui l’attendaient à la sortie. » (26)

Bref, pour un « face à face », c’est plutôt manqué.
 
Comme un bon soldat, M. Kinsella s’est plutôt contenté de servir la même ligne de parti que les Guité et compagnie : on avait pas le choix, il fallait sauver le pays ! « Le pays ayant été à moins de 50 000 votes d’être anéanti, il fallait peut-être procéder à une légère réorganisation de la façon dont nous effectuions nos communications », déclara-t-il en guise d’explication relativement à sa note de service du 23 novembre 1995. (27)

Curieusement, M. Kinsella prétendit qu’il ignorait tout du sort que connu la recommandation qu’il formulait dans cette note de service concernant les nouvelles responsabilités qu’il voulait voir confiées à M. Guité, avec qui il communiquait sur une base hebdomadaire à l’époque où il travaillait au cabinet du ministre Dingwall. (28) « Je ne sais même pas ce qui est arrivé avec M. Guité et quel poste et titre, ou que sais-je, il a obtenu dans la fonction publique », déclarait M. Kinsella, comme s’il cherchait à convaincre la Commission qu’il s’en lavait soudainement les mains. (29)

Or, il appert que les deux personnages auraient gardé contact après le départ de M. Kinsella pour Palmer Jarvis, comme en témoigne un fax de M. Guité daté du 27 août 1996 et adressé à lui qu’a exhibé le procureur Bernard Roy lors de l’interrogatoire de l’ex-ministre Diane Marleau. (30) M. Guité révélait même qu’il lui avait rendu visite à ses bureaux de Vancouver dans un témoignage qu’il rendit à la Commission Gomery après celui de M. Kinsella. (31)

M. Kinsella a-t-il vraiment dit la vérité, toute la vérité et rien que la vérité ? Voilà de quoi laisser planer un doute…

Puis, avec la levée de l’interdit de publication pesant sur le témoignage de l’ex-patron de la firme Groupaction, M. Jean Brault, le scandale des commandites prend alors une toute nouvelle dimension, en avril 2005. On passe alors d’une simple affaire de détournements de fonds publics à une affaire de financement occulte du Parti libéral du Canada, qui pourrait contribuer à expliquer comment les dirigeants de cette puissante machine politique ont réussi à se faire réélire avec tant d’aisance au cours de la dernière décennie.

Devant l’ampleur et la gravité des révélations sur la « mafia politique » libérale, même Warren Kinsella, qui nous avait pourtant habitués à toujours être prêt à monter au front pour se porter à la défense de M. Chrétien, en est alors resté bouche bée. « À part le fait que c’est beaucoup, beaucoup plus grave que je ne le pensais—et à part le fait qu’un référendum remporté par le camp du OUI est de plus en plus probable—, je ne sais pas quoi dire. Alors, contrairement aux autres, je ne dirai rien. » (32)

Ce qui, évidemment ne durera qu’un temps. Soit le temps que la tempête politique se calme un peu.

Warren Kinsella,  dans le rôle du lobbyiste de l’industrie chimique

Sources :

(15) Commission d’enquête sur le programme de commandites et les activités publicitaires, « Qui est responsable? Rapport, Phase I », Chapitre V, p.165.
(16) Transcription de la Commission Gomery, journée du 24 janvier 2005, p. 10692 à 10694.
(17) Commission d’enquête sur le programme de commandites et les activités publicitaires, « Qui est responsable? Rapport, Phase I », Chapitre VI, p.168 et 169.
(18) Op. Cit., p.171.
(19) Canadian Communication Foundation (Biographies) Robinson, Robert "Red" (1937- ) VOIR : http://www.broadcasting-history.ca/personalities/personalities.php?id=94
(20) La Presse Canadienne, « McDonald confie à Cossette toute sa publicité au Canada anglais », par Marie Tison, 17 novembre 2000.
(21) La Presse, « Le rapport Fraser—Le programme en questions », par André Duchesne, 11 février 2004.
(22) Transcription de la Commission Gomery, journée du 25 octobre 2004, p.4729.
(23) Le Devoir, « Contrat de Pêches et Océans à Groupaction/JWT », 7 mars 1997.
(24) Transcription de la Commission Gomery, journée du 31 mars 2005, p.15741.
(25) Fraser Institute Digital Publication, « Accounting for Gomery : The Money Links Between the Federal Government, Political Parties, and Private Interests », by Mark Mullins, July 2005, p.8.
(26) Le Nouvelliste, « Le travail exceptionnel de Guité faisait l'unanimité, raconte un ex-ministre », par Isabelle Rodrigue, PC, samedi 22 janvier 2005.
(27) Transcription de la Commission Gomery, journée du 21 janvier 2005, p.10649.
(28) Op. Cit., p.10639.
(29) Op. Cit., p.10650.
(30) Transcription de la Commission Gomery, journée du 25 janvier 2005, p.70959.
(31) Transcription de la Commission Gomery, journée du 4 mai 2005, p.20557.
(32) La Presse, « ... Et Chrétien reste muet », par John Ward, 10 avril 2005.

Publié dans Warren Kinsella

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